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PETRA OLEUM
le mot pétrole veut dire huile et vient du latin "petra oleum". La découverte du pétrole date de la plus haute antiquité. Il y a 7000 ans les Sumériens et les Sémites utilisaient déjà le bitume qui suintait à la surface du sol. Les Assyriens et les Chaldéens l'employaient comme mortier pour assembler les briques de leurs maisons, les remparts de leurs villes, les assises de leurs palais. Il s'en servait même pour construire des routes ainsi qu'en témoigne un ancien texte babylonien qui décrit une route construite en l'honneur du roi Mardruk.
Le bitume imperméabilisant les conduites d'eau de Ninive et de Babylone, il rendit étanche l'Arche de Noé. Les Egyptiens l'utilisaient pour calfeutrer leurs navires et embaumer les morts.
Ayant hérité des Phéniciens l'usage du bitume, les Carthaginois lui durent leur puissance maritime commerciale. Ils s'en servaient pour leurs constructions navales. Cette supériorité leur permit de monopoliser le commerce méditérranéen.
Les chinois ont connu le pétrole bien avant l'ère chrétienne. Ils pratiquaient déjà le forage dans des puits qui pouvaient atteindre mille mètre de profondeur, en utilisant des bambous et des tuyaux de bronze.
Heredote, historien grec du Vè siècle avant J.C., parle de flèches imbibées de bitume que l'on enflammait avant de les envoyer sur l'adversaire. Cette arme servit aussi aux Byzantins pour incendier les navires de l'ennemi. Constantinople put ainsi résister aux assaults réitérés des ennemis arabes et sauvegarder jusqu'au XVè siècle l'héritage de la civilisation gréco-latine.
Au moyen-âge, le pétrole servait aussi de remède pharmaceutique. Il purgeait, il nettoyait les plaies, guérissait de la surdité....
En 1498, Wimpheling prônait les propriétés curatives et lubrifiantes de l'huile découverte en Alsace.
Dès 1745 s'était constituée en France une première société pétrolière à qui fut attribué par lettre patente du roi Louis XV, le 5 février 1745, le premier acte de concession d'un gisement pétrolier par la puisance publique.
En 1854, deux pharmaciens galiciens parvinrent à dégager du pétrole un liquide inflammable,
le pétrole lampant.
Le pétrole est un produit énergétique récent dont l'histoire se déroule ces 150 dernières années.
Comme carburant, il a permis à l'industrie et à l'aviation de se développer, ses produits de
distillation furent utilisés comme combustibles, les lubrifiants dans le monde de la mécanique
et le traitement des gaz de raffineries permet à l'industrie chimique de découvrir sans cesse
des produits de synthèse (résines, nylon, tergal, détergents....).
Le pétrole aurait commencé à se former il y a 500 ou 600 millions d'années.
Il a une provenance organique; une accumulation de minuscules organismes végétaux et animaux
se serait produite au fond des mers, mêlée à des sédiments, boues et sables provenant
de l'écorce terrestre.Ce mélange se serait peu à peu transformé, à l'abri de l'oxygène de l'air,
en hydrocarbures liquides ou gazeux sous l'action combinée de la pression, de la température et de certaines bactéries.
Les lieux de gisements ne se trouvent pas forcément à l'endroit où le pétrole s'est formé. Au cours de ces centaines de millions d'années, les hydrocarbures ont ainsi effectué à travers les roches perméables une série de déplacements et une lente remontée.
Le pétrole ne se présente pas sous forme de lacs souterrains ou nappes mais sous forme de gisements.
ERRARE HUMANUM EST
Risques liés à un stockage de Pétrole Brut
(ils sont de 2 natures)
1-Le BOIL OVER
C’est un phénomène explosif, dû à la présence d’eau en fond de réservoir (eau présente dans le Brut ou apporté par des moyens de lutte contre l'incendie.)
Déroulement
Lorsque le réservoir est en feu en partie haute ;l’onde de chaleur migre ver la partie basse du réservoir et vaporise l’eau. La vapeur d’eau pousse l’hydrocarbure vers le haut du bac et l’expulse et il y a alors explosion, et formation d’un boule de feu qui peut être dévastatrice sur plusieurs centaines de mètres..
Ce phénomène ne peut se produire qu’après plusieurs heures d’incendie (6 à 8h),le risque essentiellement thermique, avec projection possible d’éléments métalliques venant du réservoir..
Comment s’en prémunir :
1-éviter les sources d’ignition :les incendies sont généralement déclenchées par des travaux de feu (action de souder), car tous les composants autour du réservoir sont antidéflagrants (pompes, outils..)
ces travaux de feu sont soumis à des permis de feu ,(et ne sont possibles que si le réservoir est vide et dégazé.) (consignes de sécurité très sévères, en présence d’un pompier et de matériel de défense incendie.)(On a quasiment pas d’exemple de bacs de brut en feu en raffinerie, à Donges il faut remonter au 31.12.1956,et là il s’agissait de réservoirs de brut à toit fixe, ce qui générait de sulfures auto inflammables.)
2-Si l’incendie se déclenche ;il y a mise en service de déluge d’eau ,avec envoi de mousse pour étouffer le feu
3-si l’incendie persiste, il faut alors évacuer les riverains ,car il y a possibilité de boil. over après 6hà 8h)
la probabilité d’un tel risque :elle reste extrêmement faible, en tout état de cause ,le boil over laisse du temps pour procéder à l’évacuation ,car ce n’est pas un phénomène soudain..à titre anecdotique, on peut dire qu’un individu prend plus de risque, chaque jour en prenant sa voiture, qu’en habitant à proximité d’un réservoir de brut..
2-2éme risque :UVCE (unconfined vapour cloud explosion)
il s’agit d’une explosion de gaz à l’air libre
déroulement
le pétrole brut se répand dans la cuvette de rétention à la suite d’une fuite ou d’un débordement du réservoir. :il y a évaporation des produits légers( C3 et C4),fractions légères du pétrole brut..
(dont une partie peut se trouver en limite d’explosivité),et s’ il y a rencontre d’une source de chaleur, il y a explosion, avec des effets de pression pouvant atteindre une centaine de mètres occasionnant des destructions possibles, soufflage de vitres ,etc..
Comment s’en prémunir
Il faut éviter que la nappe de gaz rencontre une source d’ignition. le débordement d’un réservoir en raffinerie est quasi impossible, compte tenu des calages modernes dont il est équipé(surveillance des mouvements par ordinateur. ;alarmes de niveau haut ,et très haut. qui oriente le flux de remplissage vers u autre réservoir).
La fuite, malgré les normes d’inspection reste possible, il faut donc mettre en place des détecteurs de gaz et d’hydrocarbures dans la cuvette, qui en cas d’alerte déclenche automatiquement un rideau d’eau et ainsi bloque la nappe de gaz.
Il serait conseillé de mettre une protection supplémentaire statique en limite de propriété (merlon rehaussé de 5à 6 mètres, ou plus simplement mûr de béton ,sur lequel viendrait buter la nappe de gaz ,dans la mesure où elle franchirait le rideau d’eau (cité ci dessus)
Car il faut noter que ce gaz est plus lourd que l’air et ne peut franchir les obstacles fixés devant lui..Il faut rappeler qu’un pétrole brut est stabilisé sur champ et qu’il ne contient que des fractions gazeuses plus denses que l’air.
La Probalité de l’UVCE
Elle est quasi nulle dans la mesure des précautions et des installations de blocage de gaz mises en place
LA DREAL SAURA-T-ELLE DEPOSER LES ARMES COMME LE SEIGNEUR DE LA HELARDIERE AUTREFOIS?